Qu’est-ce que le congé pathologique pré et post-natal ?

Publié le 27 février 2020

Il arrive que les femmes enceintes se voient prescrire un congé pathologique. De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce qui le différencie d’un congé maternité ? Dans quelles conditions est-il accordé ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir en tant que futurs parents évoluant dans le secteur privé avec la Mutuelle GSMC.

Comprendre le congé pathologique pré et post-natal avec la Mutuelle GSMC
Comprendre le congé pathologique pré et post-natal avec la Mutuelle GSMC

Quelle différence entre le congé maternité et le congé pathologique ?

Les femmes enceintes bénéficient d’un congé maternité autour de la période de leur accouchement. La durée de ce congé varie en fonction du nombre d’enfants à naître : 

La prise en charge de l’Assurance Maladie peut s’étendre avant et/ou après la période d’hospitalisation. Les niveaux de remboursement sont les suivants :
Nombre d’enfants à naître Durée du congé maternité
1 enfant 16 semaines
2 enfants 34 semaines
3 enfants ou plus 46 semaines
Source : https://www.ameli.fr/assure/remboursements/indemnites-journalieres/conge-maternite
Le congé maternité inclut un congé prénatal et un congé postnatal. Ces derniers sont répartis de la manière suivante :
Nombre d’enfants Congé prénatal Congé postnatal
1 enfant 6 semaines 10 semaines
2 enfants 12 semaines 22 semaines
3 enfants ou plus 24 semaines 22 semaines
Bon à savoir Il est possible d’avancer le congé prénatal ou de le reporter sur le postnatal. Le congé pathologique désigne quant à lui un congé maladie octroyé :
  • Dans le cadre de la grossesse en cas de maladie ;
  • À la suite d’un accouchement en cas de maladie ou d’éventuelles complications.

Le congé pathologique : quelles sont ses spécificités ?

Le congé pathologique est encadré par un certain nombre de règles.

  • L’octroi
    Le congé pathologique doit être attesté par un certificat médical délivré par le médecin en charge du suivi de la femme enceinte ou de la jeune maman.
  •  
  • Les démarches à effectuer
    Le congé pathologique étant un arrêt maladie, il faudra le communiquer auprès de l’employeur et de l’Assurance Maladie selon les modalités habituelles (transmission des différents volets de l’arrêt maladie à qui de droit).
  •  
  • La typologie du congé pathologique
    Le congé pathologique peut être :
    • Prénatal
      Ce congé peut être accordé par le médecin qui vous suit dès lors qu’il détecte un problème susceptible de nuire à la bonne continuation de votre grossesse. Le risque d’accouchement prématuré, les risques de fausse couche ou l’hypertension sont autant de problèmes pouvant nécessiter un arrêt maladie.
    •  
    • Postnatal
      Le congé pathologique peut être accordé en cas de complications liées à l’accouchement. Les complications causées par une césarienne tout comme les dépressions postnatales peuvent justifier un congé maladie.
  •  
  • Durée du congé pathologique
    Le congé pathologique ne pourra durer plus de 14 jours lorsqu’il est prénatal et 4 semaines lorsqu’il survient après la naissance.
  •  
  • Quelles conséquences sur le congé maternité ?
    La durée du congé maternité augmente lorsqu’un congé pathologique est prescrit. Les femmes enceintes ou jeunes mamans bénéficient de :
    • 2 semaines de plus avant la date d’accouchement présumée ;
    •  
    • 4 semaines de plus après la date d’accouchement.
  •  
  • Les obligations
    Durant les congés pathologiques, les femmes enceintes ou jeunes mamans sont souvent contraintes de rester chez elles et doivent se reposer. Comme toute personne arrêtée, elles peuvent faire l’objet d’une visite de l’Assurance Maladie. Il faudra faire le point avec le médecin sur les règles encadrant l’arrêt.


Pour toute question concernant un arrêt pathologique, il ne faut pas hésiter à vous renseigner auprès de la caisse d’Assurance Maladie dont vous dépendez.

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